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http://www.cnn.com/2016/04/27/health/turning-points-dr-karin-muraszko/
Si vous n’êtes pas à l’aise en anglais, alors voici un condensé de l’histoire peu commune de Dr Karin Muraszko :
Karin Muraszko naît en 1955. Elle est atteinte de spina-bifida (malformation de la colonne vertébrale). Il est recommandé à ses parents de la confier aux soins d’une institution et de poursuivre leur vie comme si leur fille n’avait jamais existé. Étant des catholiques fervents, ses parents refusent de l’interner et se résignent à lui offrir la vie la meilleure possible compte tenu de sa condition.
Ils l’encouragent alors à se réaliser dans un domaine où elle en a la capacité plutôt que d’insister sur toutes les opportunités que la vie ne pourra lui offrir.
Dès son jeune âge, Karin Muraszko s’intéresse aux avancées de la recherche sur le corps humain. Elle rêve d’y contribuer un jour en devenant médecin et en se rendant utile auprès des patients. Elle étudiera d’abord à Yale puis en médecine à l’université de Columbia où elle découvre la neurochirurgie dont elle fera sa spécialité.
Dr Muraszko raconte qu’elle a porté une attelle et des souliers orthopédiques durant la majeure partie de sa vie. Enfant, elle a subi plusieurs chirurgies et a dû réapprendre à marcher à trois occasions. Le souvenir de ces périodes de sa vie demeure vivace dans son esprit et elle met son expérience personnelle en pratique lorsqu’elle endosse le rôle du médecin.
Elle a récemment progressivement commencé à perdre l’usage de ses jambes. Karin Muraszko maîtrise la complexité de l’anatomie humaine et sollicite l’avis de plusieurs neurochirurgiens avant d’être réopérée. Pourtant, comme chaque patient, elle espère le plein succès de l’opération. Mais elle se trouve à présent en chaise roulante et a dû adapter son métier de neurochirurgien à sa condition.
À la question de savoir si l’exercice de la neurochirurgie a présenté pour elle un défi plus grand en tant que femme ou en tant qu’handicapée, elle répond que le fait d’être une femme a constitué une plus grande entrave du fait du sexisme dont elle a été l’objet. Dr Muraszko a été la première femme acceptée à Columbia et a été en 2005 la première femme aux Etats-Unis à être titulaire d’une chaire universitaire en neurochirurgie.
Dr Muraszko termine en mettant l’accent sur le fait que son amour de la neuropsychologie n’a pas été l’unique facteur qui a lui a permis d’accéder à son rêve. C’est à l’appui inconditionnel et aux critiques constructrices de sa famille proche et de ses amis qu’elle doit son succès, aux collègues qui l’ont soutenue et à ses patients et leur famille qui lui ont accordé leur confiance et le privilège de les soigner.
Karine Muraszko affirme que la vie n’est pas une bataille à surmonter mais un rêve à poursuivre jusqu’au bout en dépit de tous les obstacles.
Avez-vous comme moi été impressionné par la biographie de Dr Muraszko ?
Trois points m’ont particulièrement interpellé :
- Être handicapé ne signifie pas être un incapable.
- Derrière chaque personne handicapée se cache une personne à part entière.
- L’entourage fait toute la différence.
Si, près de vous, demeure une personne handicapée, soyez un acteur positif dans sa vie. Chaque personne handicapée est un individu comme vous et moi avec des besoins, des désirs, des aspirations et des objectifs. Aidez votre ami, votre collègue, le membre de votre famille à réaliser son potentiel et à être la personne la plus accomplie qu’elle soit en mesure d’être. Soyez solidaire. Soyez amical. Soyez positif. Ne vous concentrez pas sur ce qu’il NE PEUT PAS mais sur ce qu’il PEUT faire.
Dr Muraszko a placé la barre haut et elle a atteint le sommet. Avec son exemple en tête, quelle montagne voudriez-VOUS grimper?