Si vous avez la charge d’un membre handicapé de votre famille, la planification de son avenir pèse certainement lourdement sur votre esprit. Comment votre proche sera-t-il en mesure d’être autonome ? Vous souhaitez mettre de côté un capital substantiel sans compromettre pour autant les prestations de votre enfant. Oui, il faut naviguer habilement dans le brouillard de la planification financière et de la réglementation gouvernementale.
CBC News a récemment soulevé le cas d’une mère qui a tenté de planifier de façon responsable un avenir meilleur pour sa fille atteinte de paralysie cérébrale. Les prestations du gouvernement ont par la suite été refusées à sa fille Sarah en raison d’un compte en fiducie bloqué, ouvert à son profit. Quelle situation affligeante ! Merci aux Davidson d’avoir rendu publique leur histoire personnelle afin que nous puissions apporter des changements aux politiques gouvernementales.
Nathan Leibowitz, conseiller principal chez Placements Manuvie dénonce la situation, qualifiant le fiasco Davidson de conséquence navrante. Le programme de solidarité sociale, explique Leibowitz, est un programme de dernier recours d’aide financière et laisse des possibilités limitées pour les parents en vue d’aider leurs enfants handicapés. « Il faudrait toujours faire en sorte que la documentation sur laquelle repose la fiducie concorde avec la réglementation en vigueur. Pour des montants moindres, le REEI est parfois un meilleur choix qu’une fiducie. Dans tous les cas, il faut toujours créer un plan de rechange, un plan qui garantira la prise en charge à long terme de l’enfant ».
Rencontrez un conseiller en qui vous avez confiance, quelqu’un qui est familier à la fois avec les mesures gouvernementales légales en matière d’aide financière à l’invalidité et avec les tenants et aboutissants de la planification financière. Avec un planificateur financier expérimenté, vous pouvez éviter les pièges dans lesquels d’autres sont tombés. Il existe de nombreuses façons de maximiser vos prestations. Informez-vous et tenez-vous au courant de l’évolution de la réglementation. Et en attendant, faisons pression sur le gouvernement pour qu’il effectue les changements nécessaires en ce qui concerne les conditions d’accès à l’investissement. Épargner pour l’avenir de votre enfant handicapé devrait être simple et direct.
Armons-nous pour un avenir meilleur! Bonne chance!